Azay sur Cher, l’eau au fil des siècles en Val de Cher

Une randonnée sans difficulté, le long du Cher, affluent de la Loire ; je ne suis pas très loin de sa confluence avec le fleuve (Villandry, une trentaine de km), et il est donc large et son débit assez rapide. Mais quel calme sur ses berges ! je n’ai rencontré personne, seuls quelques oiseaux effarouchés se sont enfuis sur mon passage
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Le lavoir près du parking BesnardPlaine de LeugnyLe parking Besnard n’est pas indiqué sur la carte : il se trouve à côté du lavoir juste avant le pont sur le Cher que je traverse pour démarrer sur l’autre rive. C’est le point de départ des circuits de randonnées. Ce lavoir, construit en 1888, est alimenté en eau par la fontaine Sainte-Tutrille autrefois baptisée Saint-Aoustrille.

le lavoir d’Azay sur Cher, Chickilim

Le sentier qui longe le Cher se trouve au bout des jardins des maisons qui le bordent ; il rejoint alors la rue des Ursulines puis pendant un moment se frotte aux plaines immenses comme celle de Leugny avec ses champs de céréales et ses prairies. Poste de chasse ?Les bosquets d’arbres me gênent pour observer les oiseaux.
A quoi peut bien servir ce curieux cabanon de parpaings surélevé ? un poste de chasse ?
Quand j’arrive aux abords de Nitray, un sentier se rapproche de la rivière et je me laisse tenter. Le  grillage de la propriété sert de guide mais bientôt ce sera quasiment impossible de continuer : les cannes sont si serrées que je peux à peine passer entre elles, la terre s’éboule et finalement, je me trouverai au pied d’une passerelle près du barrage sans pouvoir rejoindre le sentier ; je vous le déconseille.

Bâtiments modernes du moulin de NitrayDu moulin à eau de Nitray datant du XIVè, on ne voit rien de ce côté : il est situé sur un îlot à côté du barrage ; depuis peu, il a une nouvelle roue à aubes que vous pourrez voir avec une paire de jumelles quand vous serez sur l’autre rive. Au XIXè devenu manufacture de limes, on y étirait l’acier.

Une belle borne blanche gravée ‘D St M’ – doyenné de Saint-Martin – rappelle que l’un des trois chemins de Borne directionnelle du chemin de St-MartinSaint-Martin, le chemin de Trèves de Vendôme à Tours, passe à Saint-Martin-Le-Beau. La forme de cette borne directionnelle se veut ressemblante à celles du Doyenné de Saint-Martin qui marquaient la limite des parcelles appartenant au chapitre de Saint-Martin de Tours.

Variante 1 : visiter l’église de Saint-Martin 4 km aller et retour depuis le moulin.

Cette commune [Saint-Martin le Beau] tire son nom de la commémoration de la victoire des Tourangeaux sur les Normands en 903. Après avoir brûlé Amboise et Bléré, ceux-ci vinrent assiéger la ville de Tours. Une brèche qu’ils réussirent à pratiquer dans la muraille allait leur permettre de rentrer dans la cité, quand l’archevêque et les clercs eurent l’idée de porter en procession sur cette brèche la Châsse de saint Martin, leur protecteur […] Se passa alors un étrange phénomène, autant les Normands […] se mirent à tomber «les uns sur les autres comme s’ils avaient été sur de la glace», autant les Tourangeaux […] les firent s’enfuir jusqu’à… Saint-Martin-le-Beau.
[…] Ces derniers élevèrent alors sur le lieu du combat une église dédiée à saint Martin […] En remerciement, le village prit le nom de Sanctus Martinus Belli ou Sanctus Martini de Bello. Extrait du 2-guide du chemin Vendôme-Amboise-Tours

WC public du port der ChandonAprès le dernier bâtiment du moulin de Nitray, je perçois au travers des feuillages, le barrage. Vous pouvez contourner le parc de loisirs Family Park par la gauche, ou par la droite en passant par leur parking ; je retraverse le Cher pour entamer la boucle retour. Petit détour par le port de Chandon : le bâtiment en forme de tonneau, ce sont les toilettes publiques, ouvertes et propres ! toue-cabanee photo mairie st martinC’est le port d’attache de Valchantray 2, la toue cabanée1 reconstruite par des bénévoles et qui navigue sur le Cher. Ce bateau d’origine ligérienne transportait personnes et marchandises. Aujourd’hui les toues cabanées sont parfois transformées en hébergement insolite.

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Tour des Bauges J7 : Arith – le Chatelard

Gite la fruitièreLa nuit à la Fruitière d’Arith a été bonne : nous avions une grande chambre pour deux et profité, le soir, d’un copieux dîner à la fraîche sur la terrasse. C’est une petite étape qui m’attend et me ramènera à notre point de départ au Chatelard. Je traverse le village d’Arith sans m’arrêter pour les provisions car ce midi, avec André, nous prendrons notre dernier repas au restaurant.

ArithPrès de la sourceLe GR de pays s’enfonce sur un chemin agricole entre deux prés puis dans les bois ; j’accepte la variante facultative aux grottes de Prérouge. Il n’a pas plu et l’eau ne coule pas. Je devrais me contenter des photos prises par d’autres, en d’autres temps.

grotte de Prérouge à secLe discret porche de la Grotte de Prérouge donne accès à l’un des plus vastes réseaux souterrains de Savoie (55 km de réseau connu connecté à Prérouge). […] Ce réseau présente un dénivelé de 860 m, record du Massif des Bauges !
[…] En période de fortes précipitations ou de fortes fontes de neige, la grotte de Prérouge peut rapidement monter en charge et noyer certaines galeries. bauges.com

Pendant ce temps, André ira prendre quelques photos du pont du diable et de la cascade de Pissieu, dans les gorges du Chéran, un des géosites les plus connus de la région.

Mon descriptif précise que je ne dois plus suivre le GR ; le sentier d’abord bien visible en forêt, bientôt s’éloigne de ma direction ; pensant que je pourrai le retrouver un peu plus loin, je tourne, je le cherche sans succès, descend une pente raide dans les bois, manquant de me casser la figure. Après une bonne suée, conformément aux conseils de randonner malin, je reviens sur mes pas pour retrouver le dernier endroit clairement identifié. Mais je ne vois aucune intersection où j’aurais pu m’égarer. J’hésite entre faire demi-tour et suivre le GR ou tenter de couper à travers champs en espérant pouvoir en sortir ; je traverse des hautes herbes encore humides sur une vingtaine de mètres, puis un champ qui me semble immense : au loin, je vois la route. Je suis sauvée… jusqu’à ce que je me trouve face à des barbelés. Je choisis l’endroit présentant le moins de risques, jette mon sac à dos par dessus puis précautionneusement m’aplatit pour passer dessous. Je ne sais toujours pas la meilleure alternative pour rejoindre le plan d’eau de Lescheraines…

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Terra Botanica, Angers

Bien que considéré comme un parc d’attraction, je voudrais vous le présenter comme un parc du végétal qui s’adresse donc aux amoureux des fleurs, des arbres, des paysages. On y déambule avec plaisir tant le cadre est bien entretenu.

Découvrez le monde à travers les 275 000 espèces de végétaux et les collections exceptionnelles d’orchidées, de roses, de palmiers… De serres géantes en jardins foisonnants, de rizières en marécages, de généreux potagers en sombres forêts primaires, de paysages méditerranéens en terres d’Orient, embarquez pour une aventure insolite haute en couleur ! extrait du site Terra Botanica

Que vous aimiez les roses, les orchidées ou les hortensias, vous trouverez de quoi vous instruire sur leur histoire.

Recette de grand-mèreDans l’allée des grands-mères, vous relèverez quelques vieilles recettes à remettre à l’ordre du jour.

Un animateur vous expliquera comment digèrent les plantes carnivores ; après le montage audiovisuel expliquant les climats, vous les sentirez pour de vrai en traversant un espace chaud et humide, un espace froid et un désert.

Dans la serre aux papillons tropicaux, vous suivrez le lâcher de papillons.

Le ballon captif [retenu au sol] de 34 mètres de diamètre, gonflé à l’hélium est retenu par un treuil et vous emmène à 150 mètres de hauteur au-dessus du parc. Mais son ascension dépend des conditions météo. Quand j’y suis allée, il n’a fonctionné que le matin.

Seul hiatus : dans l’espace méditerranéen, la garrigue a trop poussé et ne ressemble pas à celle de la région PACA où il fait plus sec qu’ici.

J’y ai passé plusieurs heures mais n’ai pu en terminer la visite. Accompagnée de deux de mes petits-enfants, j’ai prévu d’y retourner : pour eux, en plus, les quizz, la balade en bateau ou en coque de noix (il faut pédaler sur un circuit à hauteur de la cime des arbres) , le spectacle de magie et les espaces-jeux.
Les boutiques sont incontournables…

Il existe des tarifs spéciaux : un prix famille pour 2 adultes et 2 enfants à 12€ par personne, un prix pour une visite datée un jour (15€ par adulte, 12€ par enfant) avec des réductions si vous payez avec certaines cartes de magasins (Auchan).