Arrivée par la majestueuse cour d’honneur.
La visite du château de Duras peut se concevoir comme un jeu de piste en suivant le balisage de couleurs puis les salles numérotées à l’intérieur de chaque zone de couleur. Sans le plan, il est sans doute possible de se perdre.
Dans la cuisine, vous découvrirez un menu d’autrefois, mettant à l’honneur le pruneau d’Agen ;
Dans la salle des jeux, les enfants pourront tester les quilles et la potence ;
Dans la salle aux secrets, deux enfants placés dans un coin opposé, se confieront un secret que les parents placés au milieu de la salle, n’entendront pas ;
Le puits vous fera frémir de par sa profondeur.
Les téméraires monteront à la tour par un escalier étroit et sombre mais qui dévoilera son panorama
Dans la grande salle avec sa charpente en forme de vaisseau inversé, les enfants compteront le nombre de cheminées tandis que les grands visiteront l’exposition ; on y logeait de nombreux convives les jours de festivités ;
La salle des trois maréchaux se loue pour les mariages, de quoi jouer aux chatelains le plus beau jour de sa vie ;
Le musée rassemble les outils des métiers d’autrefois dans la région d’Aquitaine ;
… et pour terminer, la dégustation des vins de Duras incluse avec le prix d’entrée !
Le terme “bastide” désigne les “villes neuves” qui ont été fondées pour le compte des rois de France ou d’Angleterre durant la période 1150-1350 dans le Sud-Ouest de la France. Celle d’Eymet a été instituée le 28 juin 1270 par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère de Louis IX. En 1279, Philippe le Hardi doit la rendre au roi d’Angleterre. Elle est bâtie sur un plan géométrique ; les îlots sont divisés en parcelles et distribués aux habitants qui doivent construire leur maison dans un délai fixé par les fondateurs.
De façon à visiter les 13 points d’intérêt de la bastide d’Eymet, je vous propose un parcours à effectuer dans l’ordre ; l’office du tourisme vous remettra un plan et un livret jeu par enfant ; le pont de Bretou (13), inclus dans la marche, est également accessible en voiture.
Une autre manière de découvrir la ville, pour les geocacheurs, la ballade à Eymet, cympaf ; elle est en maintenance jusqu’en septembre 2015.
Pour cette dernière journée, Anne du gite San Feliu, me conseille le site classé des Bouillouses, partie basse où il ne devrait plus y avoir beaucoup de neige : ses locataires y sont allés la semaine d’avant. Le Lac des Bouillouses et ses abords est un site naturel classé depuis le 24 juin 1976.
Je passe par Llivia, enclave espagnole en pays français, annoncée par un panneau en bordure de route ; on passerait presque de France en Espagne sans s’en apercevoir. Mais cela pose quelques problèmes tout de même, lorsque la France a voulu construire un itinéraire de contournement pour les camions : il fallait installer un stop sur la route neutre, ce qui est contraire au traité des Pyrénées, selon le maire de LLivia. Llivia, l’enclave catalane qui empêche les ronds-points de tourner en rond. Je monte dans la vieille ville où la circulation est difficile. Que se passe-t-il donc aujourd’hui ? les espagnols me font de grands gestes : je fais péniblement demi-tour dans une étroite ruelle, croisant voitures et piétons qui montent sur la place que je ne verrai pas. C’est Pâques et les espagnols la fêtent en famille.
En cette saison, il n’y a ni navette ni télésiège. Je me gare donc à Pla dels Avellans (1750m), comme tous les marcheurs. La route est dégagée et longe une impressionnante conduite forcée ; je tente par un sentier sur la gauche dans le but de rejoindre l’Estany Negre. Quelques plaques neigeuses ne me découragent pas, le passage à gué non plus mais rapidement, la piste est totalement cachée sous la neige ; malgré la trace de mon GPS, je dois faire demi-tour. Je pense alors que peut-être le sentier n’existe plus.
Je continue donc sur la route D60 qui longe la rivière la Têt ; si la route est sèche, les abords sont abondamment neigeux ; plus ça grimpe, plus il y a de la neige ; dans le large virage à gauche, le GR de pays du tour du Capcir rejoint la route ; après quelques kilomètres, la Bolloseta s’étire le long de la route ; j’arrive en vue du chalet-refuge des Bouillouses où j’espère pouvoir acheter une bouteille d’eau. Plusieurs personnes sont assises sur les tables extérieures mais le refuge est fermé : il n’ouvrira que la semaine prochaine. En vain, je cherche une bouteille d’eau dans le centre de vacances : il me faudra trouver l’eau dans la neige ou les petites cascades.
Pour rejoindre le barrage, il me faut marcher dans la neige. Derrière celui-ci, l’eau est gelée et la route qui le traverse est barrée. Je commence à me dire que le circuit Els Esquits ne va pas être facile. Il passe par Estany del Reco, Estany Llarg, Estany Negre.
Bien balisé, il commence non loin du barrage, après le pont qui traverse la rivière. La neige est pratiquement vierge, ce qui m’étonne. Je m’y enfonce, mais je continue ; la piste est bien cachée : ce sont des raquettes qu’il aurait fallu. Plus j’avance, plus le sentier me réserve de mauvaises surprises. Je m’enfonce brutalement dans la neige, parfois jusqu’à la taille. Le premier étang Estany del Reco 2169m et 3,6ha, peu profond, n’est pas un vrai lac, ‘il ne compte pas’ me dit le randonneur que je croise. Sur la carte IGN c’est une simple zone inondable.