Chaque été, de la mi-juin à la mi-septembre, les Verneuillois réalisent des épouvantails qui sont exposés dans le bourg médiéval et les hameaux de la commune. Tout le monde s’y met ; particuliers, associations de Verneuil et des communes environnantes. Une manière plaisante de découvrir le village et son patrimoine.
Les ruines du château, la porte d’accès à la ville close ;
L’église Saint-Pierre du XIIe siècle semble bien trop grande pour le village : autrefois c’était une collégiale, siège d’un chapitre de vingt chanoines fondé en 1246 : les stalles de bois sont encore présentes ;
L’église de la paroisse c’était la chapelle Notre-Dame sur l’Eau (Xe siècle) ; quel drôle de nom pour une chapelle ! nom sans doute dû à sa position au dessus du ruisseau de Douzenan. Devenue trop petite, avant la révolution, elle accueille les chanoines et l’église saint-Pierre devient la paroisse. Transformée en grange, elle est sauvée de la destruction par quelques passionnés. Aujourd’hui une exposition d’artistes nous offre aussi bien des portraits colorés que la réplique d’un pleureur ou tout un village en patchwork.
La maison à pans de bois du XVe siècle ;
Le vieux pigeonnier rond du Pré Féraud ;
Le Géant endormi place de La Motte Coquet : sculpté dans du bois à la tronçonneuse, et malheureusement détérioré au visage et à la jambe, il est dû à Cyrille André ;
Le cadran solaire sur la place de l’église ;
Le musée du lavage et du repassage pour les curieux avec ses fers à repasser en métal, sa lessiveuse et ses draps brodés à la main.
Une balade pour la famille à 13° été comme hiver (vêtements chauds conseillés) : la carrière troglodytique de Vignemont est un jeu de piste dans les galeries, un jeu de cache-cache, un jeu à se faire peur au détour d’une galerie, des jeux musicaux avec les œuvres de Will Menter, le tout en apprenant à connaître le tuffeau, les métiers d’autrefois et l’histoire locale. Une ou deux heures de plaisir avec les enfants ! le terme perrière est souvent utilisé pour carrière dans cette région.
Le tuffeau prend naissance, au fond de la mer, il y a 90 millions d’années, jusqu’à son exploitation par les hommes qui l’ont employé pour la construction des plus prestigieux monuments du Val de Loire, comme les plus simples demeures, de l’époque gallo-romaine, à nos jours.
Quatre niveaux d’habitations dans la falaise de tuffeau de 15m de haut. Après la fin de l’exploitation de la carrière du niveau supérieur à ciel fermé, des habitations ont été aménagées. Regardez bien les traces qui témoignent de cette vie sous terre : des anneaux sculptés pour accrocher les bêtes, un placard évidé dans la roche, une auge, et même un pressoir casse-cou1, des puits à vendange2, tout ce qu’il faut pour les travaux de la vigne ; Vigne-mont tire son origine de l’importance des vignobles autrefois, d’où de nombreux pressoirs dans presque toutes les caves de la rue des Roches.
Vous découvrirez les métiers de la pierre, les outils des carriers, le tout mis en scène par des mannequins grandeur nature.
Les champignonnières ont trouvé ici un taux d’humidité élevé favorable : cultivés sur meules de fumier de cheval mêlé à de la paille, recouverts de terre de tuffeau, de jardin ou de tourbe, les champignons se récoltaient chaque semaine pendant deux mois. Au fur et à mesure de l’extraction de la pierre, les espaces vides étaient récupérés pour la culture des champignons !
A l’intersection de cinq galeries, peints avec du noir animal3 – suif et charbon de bois -, un nom de rue que l’on retrouve à Loches, un nom d’ancien propriétaire, un nom d’activité humaine, servent de repère dans ce labyrinthe.
Curiosité : la fontaine Bellébat alimentée par une source souterraine abreuvait les bêtes, les champignons et les blocs de pierre en attente de livraison !
Le puits de lumière, ancien puits de prospection des carriers pour vérifier la qualité du tuffeau, débouche sur le plateau, 30 m plus haut. On descendait et remontait grâce à des encoches taillées dans la paroi et décalées sur les faces opposées. Puis les puits sont devenus cheminées de ventilation pour les champignonnières.
Du XIè au XVIIè durant les périodes troubles de l’histoire de la Touraine, les souterrains-refuges ont servi d’abris aux habitants. Hommes, bétail, récoltes s’engouffrent dans le souterrain. Seuls deux guetteurs restent en surface pour camoufler l’entrée. Si un soldat trouve l’entrée secrète du boyau étroit qui ne laisse passer qu’un homme à la fois sans ses armes, et qu’il ne connait pas le mot de passe, il est assommé et tiré par les pieds.
Etranges et fascinantes, animées par l’air et l’eau qui font chanter l’ardoise, vibrer la terre cuite et murmurer le bois, quelques unes des oeuvres monumentales de Will Menter ont trouvé une demeure idéale dans le vaste labyrinthe de cette ancienne carrière souterraine. […]. Amplifié par le volume des galeries, le son s’envole et rebondit sur les parois. Féeries sonores, visions magiques dans une ambiance fantasmagorique… Ecouter le son de Earth Chords
Carrière troglodytique de Vignemont Loches, A. Högström, A.-M. Kreutzer, Carrière de Vignemont, 2000
L’Indre
L’Indre
Le château
Le château depuis le parc
Le château depuis le parc
Le centre-ville est dominé par une puissante forteresse-citadelle, incluant toute une cité médiévale des 10e-13e s. avec des places, un haut donjon carré de 32 m de haut, une église et le château à son extrémité nord, dont le Logis royal des Valois, et une puissante porte d’accès fortifiée dite aussi porte Royale.
Je qualifierai la visite de pédagogique, adaptée aux enfants ; parce qu’on ne peut pas visiter tout ce qui est promis (notamment les jardins), certains trouveront le prix trop élevé. La boutique vend des souvenirs pas tous en rapport avec la carrière…
Le plan de la carrière, 750m de parcours éclairé, 1h30 environ. Ouvert de Pâques à la Toussaint et périodes de vacances scolaires (zones A,B et C), 7/7 jours de 10h à 12h et de 14h à 18h.
En juillet-août, 7/7 jours de 10h à 19h, sans interruption. Adultes, à partir de 13 ans. Enfants, de 4 à 12 ans.
Gratuit pour les enfants de moins de 4 ans (sauf groupes scolaires, tarifs enfants de 3 à 16 ans). Plein tarif : clients individuels sans rendez-vous. Adulte, 13.50 €. Enfant, 10.50 €. Règlements par chèques bancaires ou espèces. PAS de cartes bancaires ni de chèques vacances.
1presse casse-cou : presse à arbre où le levier est abaissé à l’aide d’une sorte de cabestan ; la rupture brusque du câble amenait une brusque détente de la poutre levier 2puits à vendange : ouverture carrée qui met en communication la surface du plateau et les caves, pour alimenter les pressoirs souterrains. 3noir animal ou charbon d’os ou charbon animal : matière riche en carbone obtenue par la calcination à l’abri de l’air des os dans un creuset. Selon wikipedia
Arrivée par la majestueuse cour d’honneur.
La visite du château de Duras peut se concevoir comme un jeu de piste en suivant le balisage de couleurs puis les salles numérotées à l’intérieur de chaque zone de couleur. Sans le plan, il est sans doute possible de se perdre.
Dans la cuisine, vous découvrirez un menu d’autrefois, mettant à l’honneur le pruneau d’Agen ;
Dans la salle des jeux, les enfants pourront tester les quilles et la potence ;
Dans la salle aux secrets, deux enfants placés dans un coin opposé, se confieront un secret que les parents placés au milieu de la salle, n’entendront pas ;
Le puits vous fera frémir de par sa profondeur.
Les téméraires monteront à la tour par un escalier étroit et sombre mais qui dévoilera son panorama
Dans la grande salle avec sa charpente en forme de vaisseau inversé, les enfants compteront le nombre de cheminées tandis que les grands visiteront l’exposition ; on y logeait de nombreux convives les jours de festivités ;
La salle des trois maréchaux se loue pour les mariages, de quoi jouer aux chatelains le plus beau jour de sa vie ;
Le musée rassemble les outils des métiers d’autrefois dans la région d’Aquitaine ;
… et pour terminer, la dégustation des vins de Duras incluse avec le prix d’entrée !