La Cave du Curé, la pierre de Chagnon

Regardez la carte IGN de Chagnon ; nous sommes avec les romains : aqueduc romain, aqueduc souterrain romain, pont romain (?). C’est donc avec Jean-Claude, grand spécialiste de l’aqueduc du Gier que je pars à sa découverte en commençant par Saint-Chamond.
Bonne température aujourd’hui, sans excès de chaleur.

Première étape : Saint-Chamond, vallon du Langonand. Arrêt le long de la route de Langonand près des arches recouvertes de lierre. Les piles du pont-aqueduc du Langonand construites de pierres plates, et d’écartement inégal, ont perdu leur aplomb : soit le terrain a bougé, soit la construction est défectueuse, soit les deux… Pour les mettre en valeur, on serait bien tenté de tirer sur le lierre à la main, mais c’est ce qu’il ne faut jamais faire.

Mais, il n’en est pas de même pour les arbres ou arbustes qui viennent se coller contre les monuments, provoquant par leurs racines la déstabilisation ou la déconstruction des éléments maçonnés, engendrant une humidité permanente potentiellement nuisible pour les joints et les enduits à la chaux. Il ne faut pas chercher à l’[le lierre] arracher, à moins de prendre le risque d’emporter avec lui l’ensemble du parement voire des maçonneries. Il faut sectionner le tronc à la base pour couper l’alimentation en eau et en nutriments. Le temps en fera ensuite son affaire. Selon France Poulain, Architecte des bâtiments de France de l’Eure

Deuxième étape : Saint-Chamond, vallon de l’Arcelet. Sur le chemin de l’Arcelet, là où il passait au dessus de la rivière, il reste une culée du pont informe. Selon G. de Montauzan, il pouvait avoir 5 arches et 26 m de longueur.

Troisième étape : Chagnon, vallon de la Durèze. Jean-Claude se gare sur la route du Val de Durèze, près de la rivière, à côté d’une aire de pique-nique.

Quelques vestiges ont été fortuitement mis à jour par le recalibrage d’un chemin rural que nous allons emprunter. Nous verrons plusieurs fois l’aqueduc dont ces deux voûtes : le long du chemin des vergers et non loin de la confluence Durèze-Feuillet.

De retour au parking mais dans le sens opposé, en se rapprochant de Chagnon. Au niveau d’un petit pont, nous tournons à gauche au panneau de bois (La Rivière, la cave du Curé balisage jaune, pont du XIVe), dans un sous-bois humide dans lequel mon GPS n’a toujours pas fait le point. Il faut toujours se placer à un endroit ouvert et attendre que le GPS ait capté au  moins trois satellites bien placés avant de quitter les lieux…

Dans un mur de pierre sèche écroulé, un escalier volant (échalier) à peine visible permettant d’accéder au terrain supérieur ; dans un autre, une voûte de décharge pleine, du genre de celle que l’on fait sur terrain instable ou de faible portance pour les fondations. Les pierres sombres et irrégulières ne ressemblent pas du tout à nos pierres de Provence mais dans les deux cas, les murs sont bien construits.

Nous grimpons les quarante  mètres de dénivelée et marchons en corniche jusqu’à la cave du Curé, le surnom d’un autre vestige du canal romain. Après avoir lu le panneau d’informations le long du sentier, je me plante devant l’ouverture, surprise de voir un aqueduc souterrain dans un tunnel… et pourtant j’avais vu la photo dans le livre L’aqueduc du Gier ou du Pilat suivi de L’eau et ses usages dans l’antiquité, Jean- Claude Litaudon, J.-C. Litaudon 2016

Entre la voûte de l’aqueduc et celle du tunnel il y a un espace d’une cinquantaine de cm environ, l’espace pour qu’un homme puisse installer les claveaux de la voûte de l’aqueduc. Jean-Claude sort les équipements qui vont nous permettre de traverser les 86 m de tunnel : sacs de poubelles, élastique, lampe de poche, car le sol est mouillé et il fait noir. Mais il n’y a qu’une paire de sacs à mettre aux pieds. Il me les offre. Il faut se baisser à l’entrée à cause de la terre accumulée. Avec l’appareil photo d’une main et la lampe de poche de l’autre, je suis assez maladroite : les photos ne sont pas très réussies. Je vois les coups de pic sur les parois et les cavités destinées à recevoir les lampes à huile des ouvriers. Au toucher, je sens que l’enduit est toujours en place, “comme neuf”. Le canal fait plusieurs virages, pour éviter des zones trop dures mais la pente est toujours respectée ; il ressort non loin du sentier de randonnée. Une traversée pittoresque et sans danger.

Quelques photos sur le site forez-jarez

Rapidement, l’élastique glisse sur les mollets, les sacs se percent et j’ai les pieds bien mouillés : je n’irai pas jusqu’au bout mais j’ai pu apprécier l’essentiel. Pourquoi les romains ont-ils préféré s’attaquer au gneiss très dur plutôt que de poser l’aqueduc en surface ? fondations difficiles, substructions inégales, stabilité non assurée, selon Les aqueducs antiques de Lyon : étude comparée d’archéologie romaine : thèse présentée à la Faculté des lettres de l’Université de Paris, Camille Germain de Montauzan, E. Leroux (Paris), 1908.  Dans tous les cas (Arles, Nîmes) où existe un aqueduc dans un tunnel, il s’agissait d’eau destinée à la consommation, le tunnel servant de protection renforcée.

Mais pourquoi cette dénomination La cave du Curé ?

A la révolution française, il est demandé aux curés de prêter serment à la lecture des nouveaux décrets de l’assemblée nationale de 1791 ; le curé de Chagnon Damien Jacod prête serment ; l’assemblée ecclésiastique le nomme alors à la grande cure de saint Romain en Jarez qu’il refuse. Il garde Chagnon.
Peu de temps après, lors de la vente par adjudication des biens de l’église, Jacod se porte acquéreur pour 3120 livres de trois vignes, patrimoine foncier de sa petite cure à Chagnon. Saint-Étienne et son district pendant la Révolution, J.B. Valley, 1904

Le tunnel a-t-il servi à stocker le vin fabriqué à partir des vignes de l’église ?… ou, comme l’écrit le site internet de la commune, était-il un lieu de cachette lors de la révolution française ? cachette pour un prêtre réfractaire ou pour protéger des biens de l’église que l’on ne souhaitait pas voir mis en vente…

Quatrième étape : nous revenons sur nos pas par un petit sentier qui descend vers le village de Chagnon ; vu le temps incertain, nous reprenons la voiture pour rejoindre le village et sa fameuse pierre aujourd’hui placée sur le mur de l’église du village.

La pierre de Chagnon gravée en -11 est une grande pierre rectangulaire en grès (1,58 × 0,62 × 0,20 m), qui porte une inscription latine d’un grand intérêt pour les historiens qui étudient l’adduction d’eau dans l’Antiquité. Elle a été trouvée en 1887. Son emplacement d’origine n’est pas connu avec précision. Deux ans plus tard en -9, une loi insiste sur les sanctions encourues en cas d’infraction. Une seconde pierre aux dimensions identiques mais avec trois lignes en moins, a été retrouvée à Saint-Joseph.

Par ordre de l’empereur César Trajan Hadrien Auguste, à personne n’est donné le droit de labourer, de semer ou de planter dans cet espace de terrain qui est destiné à la protection de l’aqueduc. Extrait de  traianus.net 

Des inscriptions similaires existent sur des pierres en Italie ; à Jérusalem, la sanction pour non respect de la distance à l’aqueduc, allait même jusqu’à la peine capitale.

Nous avons fait ces découvertes en voiture et à pied : du coup, ce n’était pas véritablement une randonnée, la marche n’était qu’un prétexte à découvrir, questionner, s’étonner. Un régal avec le meilleur des guides. Je remercie J.-C. Litaudon pour la relecture de cette note

  • Chagnon1, Durèze-Feuillet, tracé jaune sur l’image : 4km090, environ 1h45, 49m dénivelée
  • Chagnon2, Cave du Curé, tracé rouge sur l’image : 1km500, environ 1h, 65 m dénivelée
  • Chagnon3 : église, 20 mn environ

Il est possible en trois circuits reliés entre eux de voir l’essentiel sur la commune de Chagnon. Voir le site altituderando le circuit de Chagnon dont la cave : description précise, photos et trace. La carte IGN ci-contre a été établie à partir de la trace mise en ligne sur ce site.
Télécharger la trace altituderando

*** De Fondettes à Luynes : parcours champêtre et patrimoine

Sur une idée de sentiers pédestres de la ville de Fondettes, j’ai prévu une variante permettant de visiter le patrimoine de Luynes. La Touraine ne présentant pas vraiment de difficulté, j’ai ajouté quelques kilomètres au parcours balisé de jaune sur le terrain (en bleu sur la carte). Parking le long de la rue de l’Aubrière où se trouve la Maison de l’Aubrière. Le parcours se fait sur routes, peu fréquentées la plupart du temps, entre les champs et en ville : il y a régulièrement quelque chose à découvrir.

Maison AubrièreA l’origine, closerie1 [du XVIè] appartenant au sieur Aubry qui lui a donné son nom, Aubrière signifiant “Le domaine d’Aubry”. Un procès-verbal d’état des lieux, datant de 1698, décrit cette maison de style tourangeau. Propriété de l’ancienne maison de santé, elle fut rachetée en 1973 par la commune de Fondettes, restaurée en 1985 pour y abriter des associations et l’école de musique.

Statue de Saint-JosephVitrailPeinture : Saint-MichelSur la carte IGN, une croix rose au carrefour annonce un élément de patrimoine digne d’être visité ; je commence donc par l’église Saint-Symphorien à l’entrée de laquelle je trouve un dépliant explicatif. Datée du XIIè siècle, sa dernière travée et la sacristie sont plus récentes. Les vitraux sont réalisés par les ateliers Lobin, famille de grands maîtres verriers tourangeaux.  Sur chacun d’eux la Vierge Marie : la présentation de Marie au temple, l’annonciation, la naissance de Jésus, etc.
L’autel a été offert par un duc d’Espagne, propriétaire de Chatigny – nous allons y passer tout à l’heure – en remerciement de la guérison de sa compagne.

Chemin en bordure de champLes piliers de l'aqueducA la Morandière, le sentier côtoie un champ d’un côté et un quartier résidentiel de l’autre. Traversée de Tréché jusqu’à Mazières, ancien site gallo-romain. Après un sympathique chemin à découvert dans les champs, je coupe la route qui pourrait m’amener, par un détour, au pied des ruines de l’aqueduc romain. A une autre occasion, j’en ai découvert les ruines parfois réutilisées par les habitants. Au zoom l'aqueducD’ici, vous ne verrez au loin que quelques piliers isolés et le tronçon supportant le canal. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’alimentait pas la ville de Tours mais la cité de Malliacum.

L’aqueduc Gallo Romain de Luynes s’étendait à l’origine sur 1.825km environ avec une pente relativement forte ; sur les 90 piles, il n’en reste que 44 dont 9 seulement avec leur arc en plein cintre. Son mode de construction le daterait du IIIè ou IVè siècle. Il se terminait dans un réservoir du jardin du prieuré de Saint-Venant. L’aqueduc gallo-romain de Luynes et la cité antique de Malliacum, M. LaurencinIn: Revue archéologique du Centre. Tome 6, fascicule 3, 1967. pp. 195-204

GrottesMur d'enceinteAprès un long passage entre deux champs, j’arrive aux abords des premières grottes de Luynes par une piste de terre : c’est là que commence la variante vers Luynes ; si vous ne voulez pas la faire, tournez à gauche vers la Coquerie. Presque toute la rue Saint-Venant se compose de grottes habitées ou occupées en rez-de-chaussée par un garage ou une remise. La rue monte vers le prieuré Le PrieuréLa chapelle du Prieuré Saint-VenantSaint-Venant précédé d’un mur antique puis d’un mur d’enceinte avec contreforts. Le Prieuré accueille désormais des chambres d’hôtes de charme. Sa chapelle, dont le début de construction remonte au XIè siècle, est en cours de restauration. Pour en faire une photo, contournez la propriété puis revenez sur vos pas pour descendre en direction du château.

Continuer la lecture de « *** De Fondettes à Luynes : parcours champêtre et patrimoine »

* Balade archéologique d’Eyne

La Catalogne, d’emblée, m’a fait douter que j’étais en France : tout le monde parle catalan, petits et grands, et lors de la visite de fort Libéria à Villefranche-de-Conflent, j’étais la seule qui ne comprenait rien aux échanges. A l’arrivée, le chauffeur de la navette du fort a quand même pensé à m’adresser quelques mots en français. Cette forte identité qui se dégage de la région s’explique par son histoire.

la météo du jour à Eyne
Avec le vent à 3 jours

Je vous conseille de descendre du fort Vauban par le souterrain aux mille marches (734 en vérité) construit plus tard, entre 1850 et 1853 : sensations garanties !

Chambre 3Gite San FeliuArrivée à LLo – prononcez Yo, nous sommes en Cerdagne – un peu après 18h au testgite San Feliu, j’ai été accueillie par Anne qui s’était déjà inquiétée de ne pas me voir arriver. Elle me présente ma chambre, coquette et simple ; sur la mezzanine, toilettes et douche à l’italienne ; un petit balcon donne sur les montagnes. Et le wifi pour ceux qui ne savent plus se passer d’internet ! Que demander de plus ? Elle m’accueille avec un verre de jus de pommes et nous échangeons sur les randonnées : pour la mise en forme, la première sera facile et comblera ma curiosité : la balade archéologique d’Eyne rassemble sur peu de distance, plusieurs vestiges préhistoriques et antiques.

[…] le territoire de la commune [d’Eyne] a été habité très tôt par les premiers hommes préhistoriques. Nous sommes au néolithique, vers -6000. Les premières traces évidentes se trouvent à travers les dolmens et les menhirs, de l’époque mégalithique (-2200). Une civilisation plus moderne du Ve siècle avant JC, les Keretanis […] occupaient la Cerdagne, ainsi qu’une partie des hautes terres de l’actuelle Andorre et Espagne.

 

Dolmen el PouDolmen el PouDépart du parking en terre battue en face du club équestre. La carrer del Carreter se termine en chemin de terre.Vue sur le massif du Carlit Balisage jaune-rouge. Après le passage du ruisseau qui s’écoule par palier, c’est le dolmen el Pou caché autrefois sous un tumulus de pierre et de terre. Il a été daté de 2200 avant J.-C grâce aux os calcinés retrouvés à l’intérieur.

Le dolmen els PasqueretsLes murs de pierre sèche délimitent les parcelles ; au bout du chemin parfois empierré, je croise la voie antique, qui probablement emprunte le même itinéraire qu’un chemin plus ancien. Le balisage devient jaune, un panneau représentant une coquille signale le chemin de Compostelle. Colonisés par les romains, les kérétanis, peuple qui occupait les lieux, se sont mélangés à la civilisation romaine du nouvel empire (-121). Pour découvrir le dolmen els Pasquerets, il faut grimper le long d’un grillage après quelques dizaines de mètres sur la Via Cerdana.

le pont de bois et ses piles romainesle pont mégalithiqueAu point marqué « pont romain », ce n’est pas là qu’il y a le pont, je descends par la gauche jusqu’au pont de bois  dont seules la base des piles est romaine. Un peu plus loin, en passant sous le fil de fer, je peux voir le pont mégalithique sous lequel s’évade les flots d’un ruisseau. C’est un assemblage de roches érigé durant le néolithique. Ne sachant pas son existence, je n’ai pas vu le bloc de granit fendu, la fameuse roque del traginers, lieu de rendez-vous des traginers. Le traginer est une personne qui transporte des marchandises à l’aide de bêtes de somme comme le cheval, l’âne, le mulet ou le bœuf. Pendant de nombreuses années ils ont permis l’échange de produits (blé, orge, pommes de terre, le vin,…) entre les villages et villes. Ce sont les muletiers catalans. Photos sur le site des Pyrénées catalanes.

Le sentier qui grimpe après le pont mégalithiquemenhir d'Eyne dit des BassousesDemi-tour pour trouver à quelques dizaines de mètres le panneau indiquant le dolmen suivant : le sentier va grimper, sinuer, traverser un canal rustique, longer une forêt de bouleaux. Au croisement avec la D29, il faut continuer sur la route à droite puis reprendre le sentier sur la gauche. Là, le menhir des Bassouses (Del Bosc) se dresse sur fond de montagnes.

Blocs de granitLe chemin se poursuit entre les blocs granitiques épars qui jonchent les prés. Le long de la frontière entre Eyne (autrefois Eina) et Llo (autrefois le domaine d’Allius), un rocher porte une inscription médiévale gravée E et A, signalant la limite entre les deux communautés. Je ne l’ai pas trouvé malgré un aller-retour le long de celle-ci.

Pierre à cupules ?Un coureur qui fait le même parcours que moi en sens inverse, me salue alors que j’arrive au niveau des pierres à cupules. Je n’en ai jamais vu « en vrai » mais uniquement sur les photos d’Emmanuel Breteau, à l’exposition d’art rupestre de l’arc alpin qui avait lieu dans l’abbaye de Hautecombe en 2013 (Tour des Bauges J2). Je n’ai trouvé que des grosses cupules dont la couleur du fond me fait penser qu’elles ont peut-être contenu un liquide qui les a colorées.

Sur le site rando66, d’autres photos

Eyne pierre cupules (site internet)Une cupule est une forme de pétroglyphe réalisée à la surface de rochers ou d’affleurements rocheux. Il s’agit d’une dépression concave, de forme circulaire. Les cupules sont généralement de taille modeste, de quelques centimètres de diamètres. Parfois, plusieurs cupules sont reliées par une rigole. Le but de ces décorations n’est pas connu, pas plus que l’usage exact qui en était fait. Au vu de rigoles qui reliaient, dans certains cas, les cupules entre elles sur des surfaces plus ou moins horizontales, on a parfois pensé qu’elles étaient liées à des libations rituelles, mais les preuves d’une telle théorie font absolument défaut. wikipedia

Abri sous rocheL’abri sous roche est le dernier monument du circuit. Amas rocheux sous lequel une ouverture étroite donne accès à un abri. Il a servi d’abri temporaire de tout temps, 2000 ans avant J.-C., et 3300 avant J.-C.

Sentier ou ruisseau ?Fin du parcours vue sur EyneA partir de là, il faut être particulièrement attentif pour ne pas perdre le balisage jaune. Sur la toute fin du parcours, le sentier c’est le ruisseau qui aboutit le long du centre équestre. Il y a bien un sentier praticable à côté mais il est privé.

Site Pyrénées catalanes, beaucoup d’informations et photos

Télécharger la fiche rando

Une excellente mise en jambe avec ce circuit varié et facile qui nous fait plonger dans l’histoire la plus ancienne de la Cerdagne.

Image itinéraire Eyne sentier archeologiqueImage de l’itinéraire sur carte ©IGN 6km100, 127m dénivelée (+305, -301), 2h déplacement (2h40 au total avec visite). L’extrémité des flèches rouges < indiquent la géolocalisation des points d’intérêt.