Tour des Bauges J7 : Arith – le Chatelard

Gite la fruitièreLa nuit à la Fruitière d’Arith a été bonne : nous avions une grande chambre pour deux et profité, le soir, d’un copieux dîner à la fraîche sur la terrasse. C’est une petite étape qui m’attend et me ramènera à notre point de départ au Chatelard. Je traverse le village d’Arith sans m’arrêter pour les provisions car ce midi, avec André, nous prendrons notre dernier repas au restaurant.

ArithPrès de la sourceLe GR de pays s’enfonce sur un chemin agricole entre deux prés puis dans les bois ; j’accepte la variante facultative aux grottes de Prérouge. Il n’a pas plu et l’eau ne coule pas. Je devrais me contenter des photos prises par d’autres, en d’autres temps.

grotte de Prérouge à secLe discret porche de la Grotte de Prérouge donne accès à l’un des plus vastes réseaux souterrains de Savoie (55 km de réseau connu connecté à Prérouge). […] Ce réseau présente un dénivelé de 860 m, record du Massif des Bauges !
[…] En période de fortes précipitations ou de fortes fontes de neige, la grotte de Prérouge peut rapidement monter en charge et noyer certaines galeries. bauges.com

Pendant ce temps, André ira prendre quelques photos du pont du diable et de la cascade de Pissieu, dans les gorges du Chéran, un des géosites les plus connus de la région.

Mon descriptif précise que je ne dois plus suivre le GR ; le sentier d’abord bien visible en forêt, bientôt s’éloigne de ma direction ; pensant que je pourrai le retrouver un peu plus loin, je tourne, je le cherche sans succès, descend une pente raide dans les bois, manquant de me casser la figure. Après une bonne suée, conformément aux conseils de randonner malin, je reviens sur mes pas pour retrouver le dernier endroit clairement identifié. Mais je ne vois aucune intersection où j’aurais pu m’égarer. J’hésite entre faire demi-tour et suivre le GR ou tenter de couper à travers champs en espérant pouvoir en sortir ; je traverse des hautes herbes encore humides sur une vingtaine de mètres, puis un champ qui me semble immense : au loin, je vois la route. Je suis sauvée… jusqu’à ce que je me trouve face à des barbelés. Je choisis l’endroit présentant le moins de risques, jette mon sac à dos par dessus puis précautionneusement m’aplatit pour passer dessous. Je ne sais toujours pas la meilleure alternative pour rejoindre le plan d’eau de Lescheraines…

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Terra Botanica, Angers

Bien que considéré comme un parc d’attraction, je voudrais vous le présenter comme un parc du végétal qui s’adresse donc aux amoureux des fleurs, des arbres, des paysages. On y déambule avec plaisir tant le cadre est bien entretenu.

Découvrez le monde à travers les 275 000 espèces de végétaux et les collections exceptionnelles d’orchidées, de roses, de palmiers… De serres géantes en jardins foisonnants, de rizières en marécages, de généreux potagers en sombres forêts primaires, de paysages méditerranéens en terres d’Orient, embarquez pour une aventure insolite haute en couleur ! extrait du site Terra Botanica

Que vous aimiez les roses, les orchidées ou les hortensias, vous trouverez de quoi vous instruire sur leur histoire.

Recette de grand-mèreDans l’allée des grands-mères, vous relèverez quelques vieilles recettes à remettre à l’ordre du jour.

Un animateur vous expliquera comment digèrent les plantes carnivores ; après le montage audiovisuel expliquant les climats, vous les sentirez pour de vrai en traversant un espace chaud et humide, un espace froid et un désert.

Dans la serre aux papillons tropicaux, vous suivrez le lâcher de papillons.

Le ballon captif [retenu au sol] de 34 mètres de diamètre, gonflé à l’hélium est retenu par un treuil et vous emmène à 150 mètres de hauteur au-dessus du parc. Mais son ascension dépend des conditions météo. Quand j’y suis allée, il n’a fonctionné que le matin.

Seul hiatus : dans l’espace méditerranéen, la garrigue a trop poussé et ne ressemble pas à celle de la région PACA où il fait plus sec qu’ici.

J’y ai passé plusieurs heures mais n’ai pu en terminer la visite. Accompagnée de deux de mes petits-enfants, j’ai prévu d’y retourner : pour eux, en plus, les quizz, la balade en bateau ou en coque de noix (il faut pédaler sur un circuit à hauteur de la cime des arbres) , le spectacle de magie et les espaces-jeux.
Les boutiques sont incontournables…

Il existe des tarifs spéciaux : un prix famille pour 2 adultes et 2 enfants à 12€ par personne, un prix pour une visite datée un jour (15€ par adulte, 12€ par enfant) avec des réductions si vous payez avec certaines cartes de magasins (Auchan).



Notre Dame d’Oé, PR15

Randonnée balisée de jaune, facile et surprenante par les espaces traversés : j’ai téléchargé la trace sur le site communautaire randogps. Notre-Dame-d’Oé s’est étendu en s’affranchissant de la voie ferrée et du ruisseau si bien que le village est scindé aujourd’hui en trois noyaux : au nord de la voie ferrée, un quartier pavillonnaire, au centre, le bourg ancien et au Sud du ruisseau, un développement majoritairement pavillonnaire avec quelques collectifs, commerces et école ; vous aurez occasion de les découvrir.

Eglise Notre DameTout commence par  le bourg et son église Notre-Dame devant laquelle je me suis garée mais il est possible de partir du gymnase ; impossible de deviner que le monument primitif remonterait au XIè tant elle a été remaniée à la fin du XIXè ; de cette époque, le maître-verrier tourangeau Lobin a laissé un vitrail dédié à la Vierge.
FontaineLa fontaine en pierre sculptée est de Bernard Sellier, le peintre sculpteur qui expose à la galerie Art et Décoration d’intérieur VAN RIJN à Tours. L’EDF lui a commandé une sculpture de bronze pour sa nouvelle turbine Arabelle en 1996.
parc du château de MazièresEchauguetteEn passant devant un vieux mur d’enceinte et son ancienne échauguette, je devine que derrière, le château de Mazières et son parc doivent dater du XVIe siècle. Plus récents le logis central (XVIIIè) et deux ailes (XIXè). La façade est couronnée d’un fronton triangulaire aux armes de Beaumont. Les granges de l’impasse de le Ferme de Mazières appartenaient à la propriété d’origine. En 2013, le parc et le château de Mazières ont été acquis par la ville qui y a installé la mairie en 2015.

le long des harasA la sortie de la ville, le sentier de promenade, judicieusement, évite la route jusqu’au centre culturel. Il me faut traverser le grand rond-point de la Chassetière pour accéder aux haras d’Oé ; après le champ de blé, le chemin de terre passe entre la haie d’arbres du château de la Chassetière et la barrière de bois des haras. Parc CousinerieUn chemin d’exploitation non ombragé mène après quelques détours, dans le grand parc de la l'araignée parc CousinerieCousinerie, endroit de prédilection des chiens et de leur maître, des enfants qui font du skate ou grimpent à la cime de l’araignée de cordes.

Les amateurs de geocaching oseront-ils prendre de la hauteur et récupérer l’indice de la cache mystère GC238KA Tower Bridge de tours, par nauha ?

Après le petit pont de bois, je sors du parc. Place au monde moderne et aux zones artisanales les Arches d’Oé, de chaque côté d’un grand rond-point et de la RD29 ; à l’est l’Arche d’Oé 2, village d’entreprises de 12 ha que je vais traverser d’ouest en est, découvrant ainsi les sociétés qui s’y sont installées : GDF Suez, Vinci, Boiron (médicaments installation gaz naturelhoméopathiques), etc. fin de la ZA l'arche d'Oé 2La seule hésitation à laquelle j’ai été confrontée, c’est à la sortie de la zone artisanale rue P.-H. Spaak : au fond de la rue, tournez à gauche le long du grillage puis, sans traverser le fossé, obliquez à droite. Peu après les installations de gaz naturel, sur le sentier parallèle à la rue de l’aviation, la sentier derrière rue de l'aviationnature s’annonce à nouveau par un classique chemin de terre où un indélicat a laissé quelques sacs poubelles remplies de feuilles mortes… à mi-distance, en rejoignant la rue sur la droite, vous trouverez la cache qui recense les geocacheurs du département GC2HENJ par Le Troyen. Rue de la Poivrie, je remarque une girouette et son coq que l’on trouve rarement sur un bâtiment civil.

 

champ de tournesolstournesolUn sacré contraste ! entre haies et champs et peu de maisons à l’horizon, je croise la départementale par laquelle je suis arrivée ; quel spectacle coloré digne de la Provence ! des champs de tournesols tous tournés vers le levant maintenant que la floraison est terminée, égaient le paysage. Un peu plus loin comme un tableau impressionniste : le ciel bleu posé sur de nombreuses touches jaunes et vertes de chaque côté d’un sentier fuyant vers l’horizon.

champs de blé et tournesols

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