Peyrepertuse, citadelle du vertige

img_7498r.JPG

img_7510r.JPG

img_7511r.JPG

img_7514r.JPG

img_7535r.JPG

Il s’agit bien d’une balade ! presque 2km de marche et 110m de dénivelée pour visiter les deux chateaux bâtis sur une étroite crête calcaire, dont l’un sera forteresse royale. Dès l’arrivée en voiture, je me demande comment il sera possible d’atteindre le château situé à 800m d’altitude : on voit l’enceinte basse protégée par sa muraille de 120m de long ; au Moyen-Age… Peyrepertuse réputée forteresse imprenable, me laissera une forte impression.

Le site du chateau de Peyrepertuse

La météo aujourd’hui à cet endroit
Avec la température ressentie

img_7541r.JPG

stb_7546r.JPG

img_7601r.JPGNon loin de là, le moulin de Ribaute (une  petite cache de Padington GCYWNK en passant) une découverte que l’on peut faire à pied ou en voiture :  il n’en reste que des ruines. C’est un ancien moulin à blé ayant appartenu à la commune, ce qui est rare : les seigneurs ne percevaient donc pas les taxes que les populations payaient pour moudre leur grain dans les moulins seigneuriaux. Un ancien barrage l’alimentait. Sautant de marmite en marmite, je m’assois finalement sur un rocher face aux cascades du Verdouble : moment de nature avec en toile de fond les oiseaux et le bruit de l’eau.

img_7603r.JPGimg_7604r.JPGimg_7606r.JPGimg_7608r.JPG

Deux balades près d’Annecy

img_8010r.JPGimg_8011r.JPGTemps maussade mais le week-end le sera totalement et nous ne voulons pas nous priver de quelques éventuelles éclaircies. D’abord, nous nous dirigeons vers le plateau de Retord ; le ciel est tellement menaçant que nous rebroussons chemin dans les 5mn pour partir à l’opposée, vers le lac d’Annecy, le plus pur d’Europe. Le grèbe huppé nous accueille dès la sortie du parking. C’est le printemps et il porte sa collerette de plumes rousses et noires de chaque côté de la tête. Il plonge pendant plus d’une minute et disparait totalement sous l’eau. Je m’inquiète de ne pas le voir ressortir. Soudain, il réapparait quelques mètres plus loin le cou fièrement dressé.

img_8031r.JPGNous longeons le lac puis les somptueuses villas. En passant devant le restaurant gastronomique de Marc Veyrat à Veyrier du Lac, je regarde le long menu alléchant avec un gros prix écrit tout petit en dessous (trois cent soixante huit euros, TVA comprise). « Ce qui fait de cet endroit un lieu vraiment unique et extraordinaire, c’est la cuisine de M. Veyrat, qui mêle les herbes, les racines, les fleurs sauvages dont les saveurs sont uniques, et qu’il va cueillir non-loin, dans la nature environnante. » (extrait du site linternaute). Nous pénétrons dans le jardin où chaque plante aromatique est étiquetée. Ancienne demeure de villégiature au début du siècle, je ne peux qu’admirer l’élégante façade bleue.

img_8022r.JPGNous retrouvons bientôt le bord de l’eau. Une terrasse en forme de proue de bateau est installée mais il n’y a personne aujourd’hui. Au ponton de Veyrier, il est possible de prendre un bateau omnibus qui, en 2h et 10 escales, fait le tour du lac : Menthon Saint-Bernard, Talloires, Doussard, etc.

img_8026r.JPGimg_8028r.JPG

La pluie va et vient. Nous arrivons à la plage aménagée où trois beaux cygnes sont installés. C’est l’heure du pique-nique. Nous nous installons sur le rebord de pierre de la plage de la Brune. Deux canards téméraires s’approchent à 1m de nous. Un des cygnes se dandine lourdement en nous regardant de son oeil perçant. Mon amie lui donne quelques miettes de pain. Aussitôt les deux autres foncent sur nous ; je n’ai nulle envie d’entendre leur sifflement de serpent s’ils deviennent agressifs. Prestement, nous remballons saucisses et pain et c’est sur un banc, face au lac et à ses montagnes que nous nous installons. Un régal !

img_8013r.JPGImpossible de prendre le bateau pour rentrer : il ne parcourt le lac que dans un sens, le mauvais en ce qui nous concerne. Nous revenons donc au port par le même chemin. Une petite balade de 2h entre Annecy et Veyrier du Lac, avec 200m de dénivelée quand même, à une altitude moyenne de 452m. Sur les berges du lac, nous ne croiserons pratiquement aucune âme qui vive à part les oiseaux.

img_8019r.JPG

img_8041r.JPGimg_8056r.JPGimg_8059r.JPGPour la deuxième balade de la journée, Elizabeth me réserve une surprise. Elle me mène dans un petit village Alex, au château d’Arenthon. Je n’ai jamais entendu parler de ce village ni de la fondation d’art contemporain qui s’y trouve. C’est en parcourant les jardins que nous découvrons quelques oeuvres, parfois si bien cachées que nous devons nous y prendre en plusieurs fois à l’aide du plan. img_8066r.JPGPar exemple, le moulage en acier inoxydable d’un saule pleureur (Rona Pondick, Pussy Willow Tree, 2001) où les bourgeons sont des auto portraits de l’artiste ; les livres de Peter Wüthrich qui peuplent les branches des tilleuls dès le seuil du parc (Mes amis, 2006). Au sujet de la sculpture fontaine de Bob Verschueren, nous discuterons pour déterminer si oui ou non il s’agit d’une vraie souche de chêne (Icare, 2002). Mais celle que je préfère, c’est Still Standing d’Antony Gormley (2000). Je découvre l’être humain de dos d’abord et j’en apprécie les formes. C’est un homme que je découvre ensuite de face (Photo E. Llopis). Qui me proposera une légende pour la photo ci-dessous ?…

« J’essaie de m’imaginer à quoi ressemble le fait d’être humain. Je veux capturer dans la sculpture l’expérience humaine qui est cachée. […] le ressenti d’être vu et de voir, d’avoir froid et peur, ou d’être serein et juste conscient du passgage de l’air sur son corps »

img_8046r.jpg

img_8050r.JPGFondation pour l’art contemporain, 74290 Alex
Claudine et Jean-Marc Salomon –
L’ivresse de l’absolu –
du 08/03 au 08/06/2008 (exposition à l’intérieur)

Incontournable ! la balade du phare au rocher de la Vierge à Biarritz

IMG_4664r.JPGDépart depuis le phare de Biarritz jusqu’au rocher de la Vierge par un temps mitigé offrant un ciel fortement constrasté. Certes, c’est un grand classique de 2.700km le long de la plage, mais un classique fort agréable entre plages, petit port et belles demeures. Même les adolescents qui nous accompagnaient l’ont appréciée…

Construit en 1834, le Phare de Biarritz aux 248 marches permet de s’élever à 73m d’altitude. Il domine le Cap Hainsart séparant la côte sablonneuse des Landes à la côte rocheuse du Pays Basque. » Extrait du site http://www.pays-basque-pyrenees.com/decouverte/biarritz-rocher-vierge.html
Avant d’être relié à la terre par la passerelle métallique actuelle attribuée à Gustave Eiffel en 1887, le Rocher de la Vierge l’était par une passerelle en bois construite sur ordre de Napoléon III. Sa femme l‘impératrice Eugénie avait décidé de faire de Biarritz son lieu de villégiature. La ville attire alors tous les rois d’Europe. Durant mon séjour, je retrouverai la trace du couple impérial à la Rhune et au marais d’Orx.

La statue de la Vierge y fut érigée en 1865 et le rocher percé. Le point de vue depuis cet endroit donne, d’un côté sur la baie de Biarritz et sa grande plage, de l’autre sur la plage des Basques jusqu’à la ligne des Pyrénées au loin. Par temps clair, on pourrait même apercevoir San Sebastian en Espagne.

IMG_4672r.JPGIMG_4673r.JPGIMG_4681r.JPG

Depuis 1864, la Vierge commémore le retour miraculeux de baleiniers  biarrots, pris dans une tempête. Ils n’arrivent pas à rejoindre le Port vieux et voient la mort arriver. En plein désespoir, ils sont éblouis par une lumière… ils la suivent et rentrent pour la plupart sains et saufs à terre. Ils érigent alors une statue de la Vierge et quelques croix sur cet îlot rocheux. (au centre des photos de droite, villa Belza)

Rocher_Vierge_1913.jpgla passerelle et la Vierge en 1913

 

IMG_4683r.JPGIMG_4684r.JPGIMG_4685r.JPGIMG_4687r.JPGIMG_4688r.JPG

Beaucoup de vent en ce 13 août mais la Vierge est accessible ; parfois, par mauvais temps, la passerelle est recouverte d’eau.
Biarritz en images, site de linternaute