Le viaduc de Millau

img_8506r.jpg

img_8519r.jpg

img_8531r.jpgimg_8536r.jpgimg_8543r.jpg

img_8541r.jpg  IMG_2483r.JPG

Le viaduc de Millau, chef d’oeuvre technique et artistique :

  • 320 millions d’euros sans financement public
  • 343m, le plus haut pilier, record mondial de hauteur
  • 2460m de long
  • 205000 tonnes de béton
  • mis en service en décembre 2004

Le viaduc sous toutes ses coutures :

  • pour la vue d’ensemble, s’arrêter sur l’aire de vision de la D809, avant Millau ;
  • pour se sentir tout petit, s’arrêter au pied du pilier de l’espace d’accueil des Cazalous sur la route de Sainte-Affrique ; ne pas manquer le petit film, synthèse des principales étapes de sa construction ;
  • pour le traverser en voiture (prix été 2008 : 7 euros), s’arrêter sur l’aire de vision de Brocuéjouls et monter jusqu’au belvédère pour une vue en enfilade ; l’aire est également accessible par la route, donc sans péage
  • à pied depuis Creissels (les corniches du Larzac)
  • en bus certains jours, la nuit (voir office du tourisme de Millau)
  • en bateau au pied de la pile P2 mais je n’ai pas essayé.

Peyrepertuse, citadelle du vertige

img_7498r.JPG

img_7510r.JPG

img_7511r.JPG

img_7514r.JPG

img_7535r.JPG

Il s’agit bien d’une balade ! presque 2km de marche et 110m de dénivelée pour visiter les deux chateaux bâtis sur une étroite crête calcaire, dont l’un sera forteresse royale. Dès l’arrivée en voiture, je me demande comment il sera possible d’atteindre le château situé à 800m d’altitude : on voit l’enceinte basse protégée par sa muraille de 120m de long ; au Moyen-Age… Peyrepertuse réputée forteresse imprenable, me laissera une forte impression.

Le site du chateau de Peyrepertuse

La météo aujourd’hui à cet endroit
Avec la température ressentie

img_7541r.JPG

stb_7546r.JPG

img_7601r.JPGNon loin de là, le moulin de Ribaute (une  petite cache de Padington GCYWNK en passant) une découverte que l’on peut faire à pied ou en voiture :  il n’en reste que des ruines. C’est un ancien moulin à blé ayant appartenu à la commune, ce qui est rare : les seigneurs ne percevaient donc pas les taxes que les populations payaient pour moudre leur grain dans les moulins seigneuriaux. Un ancien barrage l’alimentait. Sautant de marmite en marmite, je m’assois finalement sur un rocher face aux cascades du Verdouble : moment de nature avec en toile de fond les oiseaux et le bruit de l’eau.

img_7603r.JPGimg_7604r.JPGimg_7606r.JPGimg_7608r.JPG

Deux balades près d’Annecy

img_8010r.JPGimg_8011r.JPGTemps maussade mais le week-end le sera totalement et nous ne voulons pas nous priver de quelques éventuelles éclaircies. D’abord, nous nous dirigeons vers le plateau de Retord ; le ciel est tellement menaçant que nous rebroussons chemin dans les 5mn pour partir à l’opposée, vers le lac d’Annecy, le plus pur d’Europe. Le grèbe huppé nous accueille dès la sortie du parking. C’est le printemps et il porte sa collerette de plumes rousses et noires de chaque côté de la tête. Il plonge pendant plus d’une minute et disparait totalement sous l’eau. Je m’inquiète de ne pas le voir ressortir. Soudain, il réapparait quelques mètres plus loin le cou fièrement dressé.

img_8031r.JPGNous longeons le lac puis les somptueuses villas. En passant devant le restaurant gastronomique de Marc Veyrat à Veyrier du Lac, je regarde le long menu alléchant avec un gros prix écrit tout petit en dessous (trois cent soixante huit euros, TVA comprise). « Ce qui fait de cet endroit un lieu vraiment unique et extraordinaire, c’est la cuisine de M. Veyrat, qui mêle les herbes, les racines, les fleurs sauvages dont les saveurs sont uniques, et qu’il va cueillir non-loin, dans la nature environnante. » (extrait du site linternaute). Nous pénétrons dans le jardin où chaque plante aromatique est étiquetée. Ancienne demeure de villégiature au début du siècle, je ne peux qu’admirer l’élégante façade bleue.

img_8022r.JPGNous retrouvons bientôt le bord de l’eau. Une terrasse en forme de proue de bateau est installée mais il n’y a personne aujourd’hui. Au ponton de Veyrier, il est possible de prendre un bateau omnibus qui, en 2h et 10 escales, fait le tour du lac : Menthon Saint-Bernard, Talloires, Doussard, etc.

img_8026r.JPGimg_8028r.JPG

La pluie va et vient. Nous arrivons à la plage aménagée où trois beaux cygnes sont installés. C’est l’heure du pique-nique. Nous nous installons sur le rebord de pierre de la plage de la Brune. Deux canards téméraires s’approchent à 1m de nous. Un des cygnes se dandine lourdement en nous regardant de son oeil perçant. Mon amie lui donne quelques miettes de pain. Aussitôt les deux autres foncent sur nous ; je n’ai nulle envie d’entendre leur sifflement de serpent s’ils deviennent agressifs. Prestement, nous remballons saucisses et pain et c’est sur un banc, face au lac et à ses montagnes que nous nous installons. Un régal !

img_8013r.JPGImpossible de prendre le bateau pour rentrer : il ne parcourt le lac que dans un sens, le mauvais en ce qui nous concerne. Nous revenons donc au port par le même chemin. Une petite balade de 2h entre Annecy et Veyrier du Lac, avec 200m de dénivelée quand même, à une altitude moyenne de 452m. Sur les berges du lac, nous ne croiserons pratiquement aucune âme qui vive à part les oiseaux.

img_8019r.JPG

img_8041r.JPGimg_8056r.JPGimg_8059r.JPGPour la deuxième balade de la journée, Elizabeth me réserve une surprise. Elle me mène dans un petit village Alex, au château d’Arenthon. Je n’ai jamais entendu parler de ce village ni de la fondation d’art contemporain qui s’y trouve. C’est en parcourant les jardins que nous découvrons quelques oeuvres, parfois si bien cachées que nous devons nous y prendre en plusieurs fois à l’aide du plan. img_8066r.JPGPar exemple, le moulage en acier inoxydable d’un saule pleureur (Rona Pondick, Pussy Willow Tree, 2001) où les bourgeons sont des auto portraits de l’artiste ; les livres de Peter Wüthrich qui peuplent les branches des tilleuls dès le seuil du parc (Mes amis, 2006). Au sujet de la sculpture fontaine de Bob Verschueren, nous discuterons pour déterminer si oui ou non il s’agit d’une vraie souche de chêne (Icare, 2002). Mais celle que je préfère, c’est Still Standing d’Antony Gormley (2000). Je découvre l’être humain de dos d’abord et j’en apprécie les formes. C’est un homme que je découvre ensuite de face (Photo E. Llopis). Qui me proposera une légende pour la photo ci-dessous ?…

« J’essaie de m’imaginer à quoi ressemble le fait d’être humain. Je veux capturer dans la sculpture l’expérience humaine qui est cachée. […] le ressenti d’être vu et de voir, d’avoir froid et peur, ou d’être serein et juste conscient du passgage de l’air sur son corps »

img_8046r.jpg

img_8050r.JPGFondation pour l’art contemporain, 74290 Alex
Claudine et Jean-Marc Salomon –
L’ivresse de l’absolu –
du 08/03 au 08/06/2008 (exposition à l’intérieur)