* Le château de Duras

Arrivée par la majestueuse cour d’honneur.
Cour d'honneur (photo Claire C.-H.)
La visite du château de Duras peut se concevoir comme un jeu de piste en suivant le balisage de couleurs puis les salles numérotées à l’intérieur de chaque zone de couleur. Sans le plan, il est sans doute possible de se perdre.

  • Dans la cuisine, vous découvrirez un menu d’autrefois, mettant à l’honneur le pruneau d’Agen  ;
  • Dans la salle des jeux, les enfants pourront tester les quilles et la potence ;
  • Dans la salle aux secrets, deux enfants placés dans un coin opposé, se confieront un secret que les parents placés au milieu de la salle, n’entendront pas ;
  • Le puits vous fera frémir de par sa profondeur.
  • Les téméraires monteront à la tour par un escalier étroit et sombre mais qui dévoilera son panorama
  • Dans la grande salle avec sa charpente en forme de vaisseau inversé, les enfants compteront le nombre de cheminées tandis que les grands visiteront l’exposition ; on y logeait de nombreux convives les jours de festivités ;
  • La salle des trois maréchaux se loue pour les mariages, de quoi jouer aux chatelains le plus beau jour de sa vie ;
  • Le musée rassemble les outils des métiers d’autrefois dans la région d’Aquitaine ;
  • … et pour terminer, la dégustation des vins de Duras incluse avec le prix d’entrée !


Son : Greensleeves, James Galway

Le tour du lac de l’Escourou

Une randonnée agréable en toutes saisons, toujours au bord de l’eau, alternant des passages ombragés avec d’autres à découvert, passant près de hameaux ou propriétés isolées, côté Lot et Garonne rive droite, côté Dordogne de l’autre.

Sentier champêtre Guillegorce-EscourouJe suis partie du hameau de Guillegorce (La Sauvetat du Dropt – prononcer dro -) où je suis en vacances, et par où passe un sentier de randonnée balisé de jaune qui rejoint le lac de l’Escourou. En faire le tour est possible depuis plusieurs points de départs : Saint-Sulpice d’Eymet (24), Soumensac (47) en bordure du pont du lac que l’on peut traverser en voiture, Serres (47) près de la digue que l’on ne traverse qu’à pied ou à vélo.

Canadair venant de remplir son réservoir Elevage de chevauxJusqu’au lac, le sentier contourne les propriétés en longeant les champs puis traverse un sous-bois – élevage de chevaux et de bovins à droite – avant de pénétrer dans le village de Serres ; la route peu fréquentée arrive jusqu’au barrage sur le lac qui maintient une réserve d’eau pour l’irrigation… et pour les incendies ; deux jours auparavant, j’ai pu observer les canadairs emplir leur réservoir pour éteindre un incendie.

Lac de l’Escourroux, cympaf

Géré par le syndicat mixte (EpiDropt) le lac de réalimentation de l’Escourou a été aménagé en 1993 et 1994 […], cet espace est constitué de deux lacs, l’un réservé à la pêche en amont, l’autre consacré à l’alimentation en eau de la rivière Dropt en aval. […] Selon Regards sur l’Aquitaine. C’est le plus volumineux des 5 lacs de réalimentation avec 8.3 Mm3. Schéma d’aménagement et de gestion des eaux SAGE Dropt. Un nombre important de moulins ont été recensés sur le Dropt (66), essentiellement moulins à farine ; quelques un encore en fonctionnement peuvent se visiter comme celui de Cocussote.
Répertoire des moulins de la vallée du Dropt

Le barrage de l'EscourouLe déversoir du moulin de la VivioteLe sentierAprès la traversée du barrage, enroché des deux côtés commence le sentier qui fait le tour du lac. Le déversoir du moulin de la Viviote est vide. Par une belle allée bordée d’arbres, je rejoins Terrade ; parfois domine une maison plantée sur une butte ; peu de promeneurs, peu de joggers.

Au niveau de Saint-Sulpice d’Eymet, c’est le mot touron qui m’intrigue, placé plusieurs fois sur la carte IGN, et le lavoir construit au fond d’une grotte dans laquelle coule une source qui s’écoule jusqu’au lac de l’Escourou. Le touron est une source qui resurgit à l’air libre après un parcours dans le karst. Le lavoirLe bassin extérieur du lavoir de Saint-SulpiceCelui du Pierres à laverlavoir jaillit dans le fond d’une cavité rocheuse à laquelle on accède par un passage grossièrement pavé ; les lavandières frottaient le linge à la brosse de chiendent et au savon contre des pierres à laver (« selles »), inclinées et alignées le long du bassin. Sur certaines l’emplacement de leurs genoux est comme inscrite dans la pierre. Le grand bassin extérieur devait servir d’abreuvoir pour les animaux.

Touron de Saint-Sulpice d’Eymet, cympaf

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